Les objectifs du théâtre de l’opprimé ne sont pas principalement artistiques et esthétiques. Il s’agit d’un théâtre populaire et d’une méthode inventée et développée par Augusto Boal dans les années 60 sous la dictature, d’abord au Brésil puis en Europe, maintenant répandue dans le monde entier.
Le théâtre de l’opprimé a pour but d’aider à comprendre des situations « d’oppression » que nous vivons (difficultés, d’injustices, problèmes, volonté(s) empêchée(s)), et d’explorer ensemble les chemins pour changer ces situations. Il s’agit d’un théâtre qui défini un(e) opprimé(e) comme une personne qui a une volonté et qui tente quelque chose contre une situation.
Le théâtre de l’opprimé permet de symboliser et de mettre en scène des situations jusque-là invisibles, de mettre des images sur ce que l’on a parfois du mal à nommer. Le théâtre de l’opprimé utilise le théâtre comme langage (du corps, de l’esprit, et des valeurs), comme moyen de connaissance et de transformation individuelle et collective de nos vies.
NOS OBJECTIFS
Sensibiliser au théâtre de l’opprimé,
Découvrir d’une part, comment visibiliser et analyser des situations problématiques et d’autre part, comment envisager leurs transformations autrement qu’en mobilisant la seule parole.
Le théâtre de l’opprimé fonctionne sur le principe d’atelier de théâtre classique avec au départ des exercices d’échauffement, de détente, de mise en confiance, de libération de l’imagination, etc. Exercice et technique du théâtre de l’opprimé. Échange et discussion avec les participant(e)s. En fonction des thèmes abordés par les participantes la vidéo, des lectures, extrait audio, musique, etc. pourront être mobilisés.
Contact : Ahmed BENYACHI
Durée
Coût
Référents pédagogiques
4 jours Modalités de mise en place
Stage proposé en intra (inscription individuelle) ou sur site
Inscription ind. à l’IFAR : 600 €
Coût de notre intervention :
1 000 €/jour sur site (sur mesure)
Ahmed Benyachi Intervenants
Équipe IFAR et Intervenants spécialisés
EXEMPLE
Nos interventions en école d’éducateurs ont permis de se familiariser avec une technique éducative dynamique ouvrant des perspectives de changement étonnantes. Cela a également permis de tra- vailler autrement des maux que par l’usage du « dire » en utilisant le langage du corps et l’intelligence collective et coopérative.